Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GK Racing
GK Racing
Archives
Derniers commentaires
29 avril 2008

Endurance K1 BRK 27 avril : le compte-rendu

Cavalerie lourde

Un véritable coup de pied aux fesses. Dès l’entrée de la ligne droite, le moteur pousse fort. Et au bout de quelques mètres, les chevaux sont lâchés d’un coup. On se retrouve brusquement collé sur son siège. Juste avant le freinage, la vitesse est telle (plus de 100 km/h) qu’on a instinctivement envie de ne pas en faire trop. Le freinage est délicat. A la réaccélération, on sent le train arrière prêt à se dérober. Dans les virages, la direction est précise. Dans les courbes, pas question de passer pied au plancher. Il faut doser, sinon c’est l’assurance de se retrouver très au large, voire de taper des pneus à l’extérieur (comme l’a fait Daniel pendant les essais libres). L’accélérateur, justement, réagit bien à la moindre pression du pied.

Passer du 4 temps au 2 temps, c’est vraiment réapprendre le pilotage. Pour en avoir fait l’expérience deux fois en 2007, nous étions déjà au courant. Pour autant, cela ne veut pas dire que nous nous y sommes habitués. Ce dimanche 27 avril, sous un beau soleil, le GK Racing alignait une seule équipe : Daniel, Stéphane et moi. Stéphane n’avait jamais roulé en 2 temps. En piste, seulement neuf karts. Au moins, pas de problème de trafic.

Adieu les freins !

Sur la grille de départ, nous sommes 7e. Daniel a réalisé la qualification, mais c’est moi qui prends le départ. Une fois n’est pas coutume, c’est un départ lancé. Au premier virage, je parviens à maintenir ma position. Au second virage, deux adversaires s’accrochent devant moi. Je les évite soigneusement. Au troisième virage, deux pilotes me dépassent. Et au quatrième, quelqu’un d’autre part en tête-à-queue, sans  me gêner. En évitant de faire des fautes, je remonte au 5e rang. Un autre adversaire essaie de me passer : il part à la faute tout seul, je le vois aller dans l’herbe sans être touché. Je rentre au stand au bout de 13 minutes. Daniel me relaie : à la faveur des arrêts, il grimpe au 3e rang. Lorsque Daniel revient en piste (après Stéphane et moi), il signe un très beau temps de 50’’818. Au bout d’une demi-heure de course, je constate que les freins perdent de leur efficacité. Dans le tout dernier relais, Stéphane est au volant. A trois minutes du drapeau à damiers, il tire tout droit dans le gravier au bout de la grande ligne droite. Le temps de nettoyer le kart et il repart. Dans les tous derniers virages, à quelques mètres de l’arrivée, il se retrouve encore dans l’herbe. En fait, les freins ont fini par lâcher tout à fait. Heureusement, le chrono global de la course venait de se terminer et nous avons pu conserver notre 5e place. Mais c’était tout juste !

Jean-Philippe

Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
GK Racing
Publicité