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GK Racing
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21 novembre 2007

ENDURANCE K1 BRK 18 nov. 2007

janfi

Le compte-rendu de Jean Philippe, notre pilote-chroniqueur.

Sang chaud pour course froide

Des conditions météo difficiles, le GK Racing en a déjà connues. De la pluie, du vent, de la visibilité médiocre… Mais un froid vif (autour de 0°C) et persistant, non. Les pilotes ont déjà affronté des températures peu clémentes, mais n’ont jamais disputé une course que l’on pourrait qualifier de polaire. Heureusement que le temps est resté sec : en cas de précipitations, on aurait probablement eu droit à de la neige. Même sans flocons, l’adhérence était franchement précaire. Un temps froid, cela veut dire que les pneus et les moteurs sont particulièrement longs à chauffer. Histoire de corser l’addition, les karts étaient des 2 temps. Le 6 mai dernier, le GK Racing avait déjà essayé ces bolides, mais il faisait beau. Ils sont plus puissants que les 4 temps, mais il faut empêcher le régime de trop baisser. Pas facile sur des moteurs de 27 cv qui calent très facilement, même quand il fait chaud… Le freinage est également hasardeux. Lorsque l’on arrive à pleine puissance au bout des lignes droites (plus de 100 km/h !), le kart ne demande qu’à se dérober. Avec le froid et le manque d’adhérence, le phénomène “savonnette” ne fait qu’empirer. Soigner ses freinages est une nécessité : arriver en vrac dans un virage, c’est la faute assurée.

Beaucoup de paramètres, donc, pour les deux équipes : Daniel, Julien et moi pour GK1, Pascal, Patrick et le nouveau venu Nicolas pour GK2. En qualifications, le résultat est… éloquent : GK1 se hisse à grand-peine au 11e rang, alors que GK2 est 12e. Le nombre d’équipages en piste ? 12. Avec les deux karts aux deux dernières places de la grille, les pilotes pouvaient au moins prendre le départ sans rien avoir à perdre. Une fois la course de 1h30 lancée, tout commence par une explication entre Pascal et Daniel. Au début, c’était un échange de politesses (« mais si, vas-y, passe. Mais non, je t’en  prie, je n’en ferai rien »), jusqu’à ce que Daniel prenne l’avantage et entame sa remontée. Au passage, il signe un joli chrono de 51’’996, le meilleur de tous les pilotes du GK Racing. Lorsqu’il cède le volant à Julien, il est 7e. La course des GK1 se complique après. Je relaye Julien. Au bout de la longue ligne droite, un concurrent me pousse tranquillement juste au moment de freiner et m’envoie en tête-à-queue, à l’insu des commissaires de piste. J’écope d’un « stop and go » (infligé systématiquement en cas de faute à cet endroit) alors que je n’y suis pour rien… Au changement de pilote suivant, un concurrent impétueux pousse notre kart et manque de faire tomber Daniel qui était en train de s’installer. Plus tard, Julien va ravitailler alors qu’il reste à peine deux minutes pour passer à la pompe. Il perd de longues secondes suite à un souci mécanique.

Pour GK2, la vie est aussi agitée : un autre adversaire au sang un peu trop chaud pousse Pascal vers l’extérieur dans la grande courbe située juste après la zone de changement de pilote. Le « furieux » avait pourtant la place de doubler, mais cela ne l’empêche pas d’expédier Pascal en tête-à-queue.

Au terme de toute cette agitation, les GK1 terminent 8e, alors que les GK2 se classent 11e. Par rapport aux positions sur la grille, c’est une progression : l’honneur est sauf ! D’autant qu’au final, les pilotes ont quand même réussi quelques dépassements. En tout cas, cette course du 18 novembre restera comme un moment riche en sensations fortes. Surtout au volant de machines aussi impressionnantes que les 2 temps.

Jean-Philippe

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