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GK Racing
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2 décembre 2007

6H DE NOEL BRK: Le compte-rendu!

janfi par Jean-Philippe, notre pilote chroniqueur!

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Le jour le plus long

Six heures de course, précédées par une heure d’essais libres et un quart d’heure de qualifications : chaque année, le GK Racing termine sa saison le premier week-end de décembre chez BRK. A cette occasion, les grands stands sont mis en service. Chaque équipe a son emplacement (personnalisé par certains), son écran de chronométrage : cette course d’endurance a une atmosphère toute particulière et conviviale. Les pilotes arrivent sur le circuit le matin avant 9 heures, ils en repartent bien après la nuit tombée. Deux équipes étaient alignées : Daniel, Didier, Arnaud, Bernard et moi pour GK1, Pascal, Fred, Jocelyn, Nicolas, Marine, Julien (pour la première fois en piste) et Dominique chez GK2. Le jeune et talentueux Bernard était une recrue de choix : à 24 ans, il est allé jusqu’aux championnats d’Europe de karting. Il a aussi couru en Formule Campus et en Formule Renault : ce n’est pas tous les jours que les joyeux amateurs du GK Racing peuvent compter dans leurs rangs un pilote d’un tel niveau. Logiquement, c’est lui qui a signé le meilleur chrono (1’11’’899) des deux équipes. Il aurait même pu tenter de viser le meilleur tour en course de toutes les équipes confondues, s’il n’avait pas été gêné par de nombreux incidents de course.

Pour disputer ces 6 heures, une trentaine d’équipes, d’un niveau plutôt relevé. Et surtout, le tracé de 1300 m, avec la spectaculaire rallonge. Côté météo, un ciel autrement plus clément que le 18 novembre dernier : un beau soleil, qui a duré toute la journée. Les averses de la nuit avaient quand même eu le temps de bien détremper la piste, si bien que les essais libres se sont déroulés sur un circuit complètement mouillé. En fait, une vraie patinoire, avec un pilotage sur des oeufs. Le ciel restant d’un joli bleu, la piste a fini par s’assécher. La qualification s’est déroulée sur un revêtement encore « gras-mouillé », toujours très glissant : les GK1 se sont placés en 19e position sur la grille, les GK2 à la 26e. Pendant les essais, il a vite été évident que si le niveau était relevé, certains pilotes étaient aussi de véritables fous furieux, qui feraient passer les motards du Joe Bar Team pour d’aimables garnements.

Rien n’arrête le GK Racing

La course des GK1 démarre bien. Au fil des tours, Bernard remonte jusqu’au 9e rang. Mais il se fait pousser dans le décor par un adversaire un peu trop fougueux, ce qui lui fait perdre du temps et lui vaut aussi un « stop and go ». Arnaud le relaye : alors qu’il ralenti face à des drapeaux jaunes, un concurrent le percute. Le choc est suffisamment violent pour qu’un arbre de roue soit complètement tordu ! Les GK1 doivent donc changer de kart. Au bout de deux heures de course, la piste est totalement sèche, ce qui permet enfin d’attaquer à fond. S’ils ne concernent pas toujours directement les deux équipes du GK Racing, les incidents sont légion. Des sorties de piste dans tous les sens, des chocs frontaux dans les piles de pneus, des zones qui restent pendant longtemps sous drapeaux jaunes. Lorsque je prends la piste pour mon deuxième relais, le soleil se couche. En abordant l’extension du circuit, je reconnais soudainement le kart des GK2 : c’est Marine. Ne voulant tenter d’action inconsidérée sur l’équipe-soeur, je négocie la courbe sans forcer le passage. Je me décale sur l’extérieur et je m’aperçois que quelqu’un est aussi à l’intérieur. Talonnée de part et d’autre, Marine décide de ne pas insister et lève le pied. Une fois que je suis passé, elle se maintient dans mon sillage : les GK1 et GK2 parcourent plusieurs tours groupés. Mais dans ce même relais, j’entends soudainement que quelque chose cède sur ma machine. Je regagne la zone technique : c’est l’embrayage. La direction de course me redonne un kart (le troisième des GK1 !) : une belle machine, avec une direction plus légère, plus précise et plus agréable à conduire. Fatalement, tous les incidents font plonger les GK1 au classement : malgré les valeureux efforts de tous les pilotes, ils terminent 19e. La course des GK2 n’a pas été non plus un modèle de tranquillité : auteur du départ, Marine a été expédiée en tête-à-queue dans son premier relais. Pour Fred, une passe d’armes dans l’extension du circuit s’est terminée par un double tête-à-queue (lui et son adversaire) joliment synchronisé. A l’arrivée, les GK2 se classent 26e.

La dernière heure et demie de course s’est déroulée de nuit. Lorsque l’on quitte le circuit et que l’on aborde l’extension, le raccord devient impressionnant. On déboule en aveugle pour découvrir des piles de pneus, un commissaire sur le côté, le tout difficile à distinguer : sensations fortes garanties ! Malgré les incidents, les tête-à-queue et les drapeaux jaunes, les pilotes des deux équipes ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Une fois la piste sèche, ils ont sorti la grosse attaque. Voilà la constante : la pluie, la neige, le vent, les adversaires au sang un peu trop chaud... rien ne les arrête. « Découragement » est un terme qui ne fait pas partie du vocabulaire du GK Racing. La saison 2007 est terminée, Daniel est le vainqueur du challenge interne. Rendez-vous en 2008, avec un mot d’ordre : qu’importe la lutte, pourvu qu’elle soit belle !

Jean-Philippe

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